Poursuite du chantier. Hier on a fini de consolider la sablière ouest et commencé le pignon du hangar. Il faut reboucher les trous des 2 pannes intermédiaires et de la fétière, et refermer le mur par endroit sous la rive. Alors que nous œuvrons, Joëlle reçoit un appel de Julien. Il nous annonce la naissance de Hugo
Après ce moment de joie, nous nous remettons à la tache. Moi au ciment et Joëlle qui débarrasse le plancher des gravas et passe le Karcher.
Ce soir , à 20h00, je dois me rendre à l’AG de l’association des « 1000 mains à la pâte ». Le ciel se couvre. L’orage se déclare au moment de partir. Cette nuit il tombera 55 mm de d’eau, mais pas de grêle.
Je reprend le clavier pour continuer mon blog. Je ferais un retour arrière pour les 10 jours précédents. Ce matin Pascal Singlande est arrivé avec les pannes de la charpente, fétière, pannes intermédiaires, sablières et chevrons. Il m’a aussi amené un godet de sable et 5 sacs de ciment. J’ai beaucoup appris en l’assistant. Mise en place de la fétière – 1°: réglage du niveau. il faut que la fétière repose bien sur la croisée de la ferme. – 2°: réglage de l’azimut. il faut que la fétière soit bien axée par rapport aux murs qui vont supporter les sablières – 3°: réglage de l’angle qui va déterminer la pente du toit. Pour ce faire on positionne un chevron pour visualiser le positionnement de la base du chevron. Mise en place des sablières. – 1°: réglage du niveau et de la hauteur – 2° réglage de l’axe longitudinal; Les sablières doivent être parallèles à la fétière et servir de support aux chevrons. Pose des pannes intermédiaires. – 1° Il faut utiliser un chevron pour ajuster la hauteur de la panne; celle-ci doit affleurer la face inférieure du chevron. – 2°: réglage de l’entraxe. La panne intermédiaire doit être à équidistance de la fétière et de la sablière pour répartir la charge. Aujourd’hui nous avons fait les 3 phases ci-dessus. toutes les pannes ont été visées. Pour finir Pascal a positionné et fixé les 4 chevrons extérieurs, puis marqué l’emplacement des autres. Il a préparé un coyau témoin pour la base du toit et aussi marqué l’emplacement des liteau. L’espacement entre chaque liteau s’appelle le « pureau » Pascal va passer demain matin pour me donner des explications sur ses marquages.
A 16h, j’avais rendez-vous avec l’assistance Sociale de la clinique, pour faire un point sur les aides possibles. Echange intéressant, mais il faut voir ce qu’en pense ma mère. A suivre. Mon père n’allait pas bien aujourd’hui. A cause d’une douleur à sa cheville il n’a pas pu suivre sa séance de kiné. je trouve qu’il change. il me semble ailleurs, je pense qu’il se sent partir. Il a du mal à se remotiver; le souhaite t’il ? A chaque fois que je le vois il me demande des nouvelles des enfants et de Clément en particulier. Il essai de s’accrocher, mais ses douleurs le rattrape vite. C’est une période difficile. Il ne se sent pas bien dans cette clinique. il dit à qui veut l’entendre qu’il souhaite rentre chez lui. Je lui ai annoncé que Pascal Ficat et moi allions décavaillonner les 3 derniers rangs de la vigne à partir de 18h. La encore il n’a que peu réagit, au point de me dire que ce n’était pas la peine de se tracasser pour la vigne.
Il est 17h j’arrive chez mes parents. je fait un point à ma mère sur ma visite avec l’Assistance Sociale et je lui transmet les informations. Elle me donne les infos pour compléter le dossier CARSAT que j’ai initialisé avec l’Assistance Sociale de la clinique A 18h Pascal Ficat arrive avec son tracteur. Nous nous mettons en route pour décavaillonner ces 3 derniers rangs. Il est 19h30, on a fini. Nous allons boire une biere et nous parlons un peu de la prochaine vendange. Il va falloir vendre le vin encore en stock. Il reste 1600l de 2018 et à peu prét 900l de 2019.
